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La Rolls quitta Deauville et entreprit l'ascension du Mont Canisy.
Sous le soleil de juillet, la carrosserie impecca-blement lustrée semblait capter les rayons solaires à la manière d'un miroir aux alouettes.
Sauf que les alouettes en question - cinq types baraqués - attendaient patiemment, armés de crocs de boucher et de jerricans d'essence... |
Ainsi débute la nouvelle - sanglante, atroce - aventure à laquelle va être confronté le commis-saire Padovani que vous avez déjà suivi dans Tueurs de flics et dans La théorie du 1%.
On ne dira pas que Fajardie se surpasse, ici, dans l'horreur... car il se surpasse toujours. Mais le subtil dosage de romantisme fraternel et d'hor-rifique cruauté qui caractérise sa manière, soute-nu par son habituelle écriture sèche et précise, fait merveille... comme vous allez le constater. |
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no 51 - 162 pages
Collection « Le miroir obscur »
Éditions NéO |
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La Rolls quitta Deauville et entreprit l'ascension du Mont Canisy.
Sous le soleil de juillet, la carrosserie impecca-blement lustrée semblait capter les rayons solaires à la manière d'un miroir aux alouettes.
Sauf que les alouettes en question - cinq types baraqués - attendaient patiemment, armés de crocs de boucher et de jerricans d'essence... |
Ainsi débute la nouvelle - sanglante, atroce - aventure à laquelle va être confronté le commis-saire Padovani que vous avez déjà suivi dans Tueurs de flics et dans La théorie du 1%.
On ne dira pas que Fajardie se surpasse, ici, dans l'horreur... car il se surpasse toujours. Mais le subtil dosage de romantisme fraternel et d'hor-rifique cruauté qui caractérise sa manière, soute-nu par son habituelle écriture sèche et précise, fait merveille... comme vous allez le constater. |
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no 56 - 191 pages
Collection « Playboy »
Éditions Eurédif |
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« Toepfer bondit.
Il avait entrevu la silhouette près de la Rolls, juste avant l'explosion.
Il savait, quelque part en lui, que tout était superflu et qu'en cet instant son patron grillait déjà, mais on l'avait dressé à ne jamais laisser échapper une proie.
Passant en courant près d'un épais massif de lauriers, il flaira le danger avec une seconde de retard.
Il fixa dans son esprit, pour une brève éternité, la silhouette d'un homme mince, de type balkanique et correctement vêtu.
Il reconnut même l'arme.
Un croc de boucher qui se planta dans son œil gauche. » |
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no 50 - 175 pages
Collection « La petite vermillon »
Éditions La Table Ronde |
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